Après un exorcisme... || PV : Hisoka

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Il y a quelques temps, dans une forêt, à l'Ouest de York Shin se trouvaient trois mystérieux personnages. Un clown, un chef et un exorciste. Réunis pour de différentes raisons, mais pour une seule personne : Kuroro Lucifer.

L'exorciste, nommé Abengane se trouvait dans cette forêt pour annuler la "malédiction" posée sur le chef. Une grosse récompense lui serait accordée pour geste, et évidemment, ça donnait envie.
Quand à Kuroro, il attendait seulement que l'exorcisme commence. Assis sur un rocher, il lisait un livre, tout en levant quelques fois les yeux pour observer ce que faisait Abengane. Le jeune chef avait échangé ses habits un peu extravagant pour un simple jean noir, et un t-shirt à manches longues, noir aussi. Enfin, tout ce que portait Kuroro était noir de toute façon.

Après de longues minutes où Abengane semblait parler à des dieux quelconques, le rituel fut enfin fini et un... Ver géant apparut du feu que ce dernier avait allumé au début de l'incantation. Même si l'expression de Kuroro restait impassible devant cette chose, Kuroro avait une légère aversion de cette chose. Et d'après les brèves explications de l'exorciste, le brun devait garder cette créature sur lui pendant peut-être une semaine, dépendant la vitesse à laquelle le monstre allait avaler la "malédiction".

Le transfert d'argent s'étant bien déroulé, Abengane partit seul de son côté, laissant les deux seuls. A en croire ses dires, l'exorciste n'avait pas besoin d'être présent, car la créature vivait maintenant d'elle-même et disparaît dès que la "malédiction" est complètement annulée. Et maintenant, Kuroro se retrouvait alors seul à seul avec Hisoka. Malheureusement.
Au moins, le combat serait reporté. Jusqu'à quand ? Personne ne le sait exactement. Cela devait sans doute embêter Hisoka, et réjouir Kuroro, qui affichait un léger sourire.

- Tu n'auras pas ton combat aujourd'hui en tout cas...

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Une semaine... Ca faisait plutôt court quand même pour le brun. Kuroro pensait que le type à la chaîne le détestait plus que ça. Mais en fait, le ver était très efficace, donc une semaine était long, comparé à d'autres malédictions qui s'effaçaient au bout de quelques heures. Cependant, en compagnie d'Hisoka, le temps pouvait passer plus lentement, surtout avec un ver autour du corps.

Au début, Kuroro avait pensé à s'éclipser dès que l'exorciseur aurait fini ses incantations, mais le ver n'était pas du tout prévu. Et évidemment, ce ver entravait énormément ses mouvements. Déjà, le poids de la chose était plutôt conséquent, mais en plus qu'il serre au niveau des jambes, ça devenait plus dur de courir. Puis, même s'il aurait réussi à échapper à Hisoka, ce qui tiendrait du miracle, où serait-il allé ? Ce n'est qu'une île dans une forêt, avec un bateau qui doit passer toutes les trois heures. Or, trois heures, c'est long à attendre, sans compter le temps du trajet. Cela aurait pu être simple si les membres de sa troupe seraient là, en quelques heures, tous seraient loin du clown. Mais la malédiction l'empêchait de communiquer au membre du Genei Ryodan, donc il ne pouvait les prévenir.

Donc Kuroro se reposa sur le rocher, faisant attention à ne pas écraser le monstre. Mais alors qu'il s'apprêtait à ouvrir son livre, le brun lâcha un grognement sauvage. Son visage, d'habitude impassible se crispa. Le ver venait de le mordre au cou, et il n'était pas tendre, pas du tout. Sans faire exprès, Kuroro venait d'écraser un bout du ver. Le jeune chef poussa un léger soupir, reprenant son expression habituelle et leva les yeux au ciel. Il allait pleuvoir.

- Tu as prévu un endroit où dormir ? Demanda le brun à Hisoka, toujours le regard en l'air.

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- Un endroit où dormir ... était-ce à moi de penser à ce genre de choses ..?

Se prendre un vent... ce n'est pas très agréable quand on y pense. Enfin, Kuroro redirigea ses yeux vers ceux d'Hisoka, qui lui semblait pensif. Enfin, c'était dur de lire les émotions sur le visage du clown. Mais on pouvait être sur qu'Hisoka n'était pas triste ; il semblait ne jamais l'être. Du moins, à chaque fois que Kuroro le voyait, le joker n'affichait pas ce genre d'expressions.

- Navré Kuro-chan, mais je n'ai pas amené d'hôtel dans mes bagages. Néanmoins, si tu n'as pas d'autre idée, il va falloir dormir à la belle étoile. Je peux faire le guet si tu veux ? Enfin, je me comprends.

Le jeune chef croisa les bras, plutôt agacé. Il n'avait certainement pas envie de dormir à la belle étoile, s'il allait pleuvoir. Se retrouver trempé, au réveil, non merci. De toute façon, l'île avait beau être isolée, il y avait tout de même de la population, et même une ville. Kuroro ne s'y était pas arrêté, vu qu'il s'était directement rendu en foret après être parti du port.

- Je préférerais dormir dans une auberge, je pense qu'il doit y en avoir une sur cette île. Tu n'as qu'à dormir tout seul à la belle étoile si cela te plaît tant.

D'un mouvement sec, Kuroro se leva et se dirigea vers le village le plus proche. Sachant qu'il avait mis une demi-heure en marchant normalement pour se rendre dans la foret, cela devrait prendre peu de temps pour arriver dans le village. N'attendant pas Hisoka, le Danchou marcha alors vers le village, alors qu'il commençait légèrement à pleuvoir.

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Marcher avec un ver aux pieds, c'est totalement différent que de marcher normalement. Le monstre entravait les mouvements de Kuroro, le réduisant à une démarche plutôt étrange. C'était un peu comme voir un robot marcher en fait.
C'était une sensation totalement désagréable pour le brun, car en plus de marcher bizarrement, il y avait Hisoka, sans doute prêt à le "taquiner". Mais au moins, ce qui était sur, c'était que les gens normaux ne pourraient pas voir le ver. Après, la démarche étrange restait tout de même là.

- Tu n'as pas une once de délicatesse, dis-moi. Tu pourrais au moins m'attendre ou te montrer un peu plus avenant. Juste au cas où, je te rappelle que nous allons passer une semaine entière tous les deux sur cette île.

Effectivement. Une semaine avec Hisoka. Seul à seul. Kuroro devait rapidement penser à un plan avant de se retrouver coincé avec le clown jusqu'à sa guérison totale. Sinon cela allait impliquer évidemment le combat. Et Kuroro préférait éviter un combat inutile contre le clown.

- Je n'ai pas fait le choix de rester avec toi.

Rapidement, Hisoka rattrapa le rythme de Kuroro, qui n'était pas tellement surpris que le joker apparaisse à ses côtés. Mais alors que le brun s'habituait à recevoir la pluie sur sa tête, plus rien. Il leva la tête, mais était incapable de voir quoi que ce soit. Pourtant, il était sur d'une chose, c'était forcément le nen la cause de cet arrêt de pluie.

- On ne sait jamais. Je n'ai pas envie d'apprendre que la durée de l'exorcisme est rallongée parce que tu auras choper la crève.

Le brun se sentit légèrement vexé, même si rien ne laissait transparaître cet agacement. D'accord, il n'avait pas de nen, mais ce n'était pas à cause de ça que Kuroro revenait au stade d'"enfant de six ans incapable de se défendre".

- Je ne suis pas si faible que ça, mais merci de l'intention, ça me va droit au coeur.

Kuroro continua d'avancer dans la boue désagréable qui salissait ses chaussures, jusqu'à alors apercevoir un village, pas désert, mais pas pour autant plein de vie et d'énergie.

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- Une vilaine grippe est si vite arrivée. D'ailleurs, tu sembles avoir froid ... à moins que cette démarche robotisée ne soit due à cette chose répugnante qui t'enlace ?

Froid ? Non, pas tellement, à vrai dire, Kuroro n'était pas très sensible aux changements de températures, sauf quand ils étaient extrêmes. Mais par contre, Hisoka avait vu juste sur sa façon de marcher. Alors malgré ses efforts, sa démarche ne restait pas naturelle. Du coup, Kuroro réfléchit à un petit mensonge qui pourrait faire passer cela pour une pure banalité, tout en laissant la question de l'ancien membre du Ryodan en suspens.

- Je peux protéger tes chaussures si tu veux paraître un minimum présentable ...

Kuroro soupira. Cela faisait depuis un long moment qu'Hisoka ne faisait que de lancer des piques à Kuroro. Il l'avait remarqué, mais cela commençait à devenir un peu lourd. Et dire que le clown allait le suivre pendant peut-être une semaine encore. Une semaine de pure souffrance sans doute. D'ailleurs, même si la boue commençait à atteindre son pantalon, cela ne le gênait en aucun cas.

- Au lieu de t'occuper de moi, tu devrais faire attention à où tu marches avec tes talons.

Kuroro sortit de la forêt, enfin. Il ne restait plus qu'à marcher le long d'une route poussiéreuse pour atteindre le village. Mais au moins, on voyait déjà mieux le village. On pouvait voir quelques maisons en briques, mais malgré le manque de peinture, elles restaient tout à fait bien construites. Des maisons ne cherchant pas dans l'esthétisme, mais dans le confort ; Kuroro commençait à apprécier la vue du village.

Puis au fur et à mesure qu'ils s'avançaient, plus cela devenait bruyant. Peut-être il y avait un événement au village, qui sait ? Cela pourrait en tout cas avoir des conséquences positives et négatives.

Le brun s'arrêta, puis essaya de reprendre une démarche normale, quitte à ralentir considérablement. Kuroro ne voulait pas éveiller des soupçons inutiles alors qu'ils commençaient à entrer dans le village.

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- Dis-moi danchou, tu n'as pas l'impression qu'il se trame quelque chose dans le coin ?

Kuroro semblait du même avis, mais ne préféra pas avancer d'avis trop précipité. Il s'était arrêté de marcher pour observer les environs. Déjà, même s'il ne pouvait ni sentir, ni manipuler de nen, mais il semblait plutôt évident que le village recelait de la présence du nen. Chaque partie de son corps la ressentait, car un frisson avait parcouru son corps en entier et puis s'était calmé. Mais cela restait tout de même inquiétant.

- Peut-être. Mais ça ne peut être quelque chose de dangereux. Continuons d'avancer.

Le Danchou se remit alors en marche à la recherche de l'auberge. Vu que le bruit se concentrait seulement dans une partie du village, le jeune chef préféra l'éviter pour l'instant et se dirigea vers la partie plus calme du village. Les ruelles semblaient plutôt bien entretenue, mais il n'y avait pas grand chose pour l'odeur. Enfin, le brun était déjà accoutumé à ce genre d'odeurs alors cela ne lui fit rien.

Après deux, trois pâtés de maison sans rencontrer une seule personne, l'auberge était enfin visible. Mais les portes étaient closes et les lumières éteintes. Enfin, Kuroro s'en approcha de plus près pour faire le constat des lieux au regard. Une note était laissée sur la porte d'entrée. Le brun la prit, et la lut à voix haute, pour qu'Hisoka puisse en savoir son contenu. L'écriture était presque illisible, les traits pas droits ; on voyait que c'était fait à la-va-vite.

"Fermé l'après-midi pour jour de fête, revenez ce soir !"

Kuroro croisa les bras et se tourna vers le clown avec un regard un peu agacé.

- Bon, préfères-tu que l'on reste ici à attendre le propriétaire de l'auberge ou qu'on les joigne dans leur célébration ?

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- Et si on allait voir à quoi ressemble cette petite fête ?

Venant d'Hisoka, ce n'était même pas étonnant. Puis de toute façon, Kuroro était aussi curieux de savoir à quoi pouvaient bien ressembler les célébrations d'un village totalement perdu, et inconnu par-dessus tout. Il n'y avait même pas de panneau pour dire : "Bienvenue dans la ville de truc machin". Et le nom de l'auberge : "Les poneys arc-en-ciel" n'avançait pas à grand-chose.

- Allons-y alors.

Enfin, Kuroro reprit alors sa marche vers le bruit, les cris et le tapage. En gros, il devaient retourner sur leurs pas.
Mais alors qu'ils étaient à quelques mètres de la place du village, tout les sons s'arrêtèrent. Par réflexe, Kuroro décida de se cacher derrière une voiture qui ne semblait pas dater de la veille. Un énorme bruit d'explosion retentit, provoquant un énorme nuage de poussière gris qui manqua de faire étouffer Kuroro. Il se couvrit la bouche avec sa manche et il jeta discrètement un regard vers la population. On dirait qu'ils faisaient un rituel voodou ou quelque chose du genre de Abengane en tout cas.

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Heureusement que la voiture devant laquelle Kuroro était cachée ne s'était pas envolée. Sinon, bonjour la discrétion. Enfin, le nuage de poussière ne le surprit pas tellement, et ne le dérangea à peine. Ce n'était pas grand-chose, quand on avait habité dans la ville Météore. C'était dans ce genre de situations qu'il était heureux d'avoir grandi dans ce genre d'environnement.

Après l'explosion, qui n'emporta personne, une foule de bruit reprit alors. Sauf que cette fois-ci, les bruits étaient d'origine humaine. La langue qu'ils parlaient, du moins, les mots que prononçaient les gens étaient incompréhensibles, ni identifiables. Mais d'après le panneau sur l'auberge, ces gens savaient parler la langue internationale. Cela devait alors être une population plutôt ancienne et débrouillarde pour avoir réussi à perpétuer sans se couper du monde.

La partie observation semblait se dérouler sans accrocs. Les hurlements faisaient un crescendo qu'on aurait peut-être entendu dans la forêt et s'y mêlaient en plus des instruments. Puis il eut une révélation. Si cela se trouve, cette population pouvait être proche de la tribu de Bonolenov, un de ses camarades. Enfin, ce n'était qu'une supposition fondée sur trois fois rien.

Par contre, l'odeur devenait de plus en plus pestilentielle, au point que le brun dut mettre sa manche devant sa bouche pour respirer. Cela se mêlait à toutes sortes d'odeur répugnantes, qu'on pouvait trouver n'importe où. Cela lui donnait envie de vomir, mais il se retenait.

Après une dizaine de minutes, le rituel semblait toucher à sa fin. Kuroro aurait apprécié prendre des notes, mais son carnet était dans son Fun Fun Cloth, qui lui était interdit. Donc il se contenta de mémoriser ce qu'il se passait. Quand soudain, une sorte d'onde traversa son corps. Le brun aurait parié que c'était du nen. C'était une sorte de cercle qui s'était agrandi autour de la place, et qui s'étendait, jusqu'à une distance qu'il n'eut le temps de remarquer car trois personnes - qui venaient de la place - se postèrent près de Kuroro et d'Hisoka.  
Kuroro se releva donc, puis fit semblant de n'avoir rien remarqué. Il décida de jouer le pauvre touriste, tandis que les trois personnes se parlaient dans leur langage. Puis après ce qu'il devina des engueulades, le plus grand prit la parole.

- Qui êtes-vous ? Et que venez-vous faire là ?

Le ton de l'homme semblait plutôt hostile, mais rien sur lui ne présentait une grande menace. Kuroro préféra répondre avant Hisoka, histoire de ne pas tomber sur un malentendu qui ravirait le clown, à son détriment. Contrairement au monsieur, le Danchou essaya de se faire plus accueillant.

- Nous sommes de simples voyageurs. A vrai dire, par le temps, nous avons décider de trouver une auberge. Malheureusement, cette dernière étant fermée, nous nous sommes dirigés par là.

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- Vous n'avez pas vraiment le look habituel des touristes, messieurs.

Pas très accueillants ces gens. Faut les comprendre, deux hommes débarquent et interrompent leur invocation ou célébration, enfin quoi que ce soit, Kuroro ne se sentait pas du tout le bienvenu. Mais il en avait l'habitude. Mais le but de sa venue n'était pas de ce faire inviter à cette fête - qui était rasoire - mais juste de trouver le directeur de l'auberge pour passer la nuit.
Le brun sortit ses mains des poches. Pour mieux parler, et se faire comprendre, la gestuelle des mains est plutôt importante. Tous les politiques l'utilisent, à croire qu'il y a un sort qui permet de manipuler les gens rien qu'avec. Enfin, évidemment, ça marche mieux avec de belles paroles.
C'était une chose étrange pour lui de devoir inspirer la confiance envers des inconnus. Mais bon, c'était soit ça ou les tuer et franchement, Kuroro n'avait pas envie de tuer tout un village, surtout s'il n'y a rien à gagner. Ce serait simplement une perte de temps et d'énergie.

- C'est parce que nous ne sommes pas des touristes. Nous sommes juste des voyageurs.

Kuroro se retint de soupirer. Les trois personnes devant lui ne semblaient pas commodes. Mais fallait faire avec. Enfin, le plus grand serait sans doute plus difficile à convaincre ; il semblait pas du tout commode, contrairement aux autres qui avaient plutôt l'air hésitants. Cela se voyait.
Par contre, Kuroro semblait plutôt qu'ils ne présentaient aucune menace physique. Mais derrière eux, là d'où venait l'explosion, il avait l'impression que l'explosion n'était pas étrangère au nen. Le Danchou était plutôt intrigué par cela ; c'était un phénomène qui lui était inconnu.

- Puis la note sur l'auberge expliquait qu'il y avait une célébration ici, alors si vous nous le permettez, nous aimerions bien y assister.

Le plus grand homme fit un signe de compréhension avec sa tête en la baissant. C'était peut-être une marque de respect. Enfin, ce dernier se tourna ensuite vers ses acolytes, sans doute pour se concerter.

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Ces gens étaient vraiment une source de mystère. Kuroro était vraiment intéressé à le résoudre, mais d'un côté, il ne devait pas perdre ses priorité... D'un côté, son nen ne serait de retour que dans une semaine, ce qui lui laissait le temps de "glander". Enfin, il fut interrompu dans ses propres pensées par le trio.

- Nous avons décidé de vous conduire jusqu'au vieux Grégoire. C'est lui le propriétaire de l'auberge. Nous verrons la suite à ce moment là. Allons-y.

Kuroro remarqua le regard que lui donna le clown lui donnait, mais il l'ignora. Ce dernier devait forcément avoir une idée farfelue, témoignant de son excentricité, et ça, Kuroro n'avait pas envie de connaitre son idée. Il retourna cependant le regard du roux, avec un faux sourire, qui fut aussi bref qu'une brise de vent. Le brun s'avança vers les trois hommes et garda son sourire au visage.

- Très bien, nous vous suivons.

Les ruelles étaient d'un calme où seul un bruit couvrait celui de leurs pas : celui d'une foule. Et ils se dirigeaient droit devant. Cela l'inspirait pas tellement confiance mais plutôt de la curiosité. Etait-ce vraiment une fête ou...

Cette foule était totalement différente que celle de York-Shin. Quoi qu'il n'y ait pas d'intérêt de les comparer, mais la populace était déjà beaucoup plus vivante que celle de la grande ville. La ville portuaire semblait juste regrouper des gens aux allures de zombies. Mais bon, une chose ne changeait pas, les bousculades. Il en subit quelques unes, sans rien ressentir. Au moins, les gens s'excusaient ici.

Enfin, ils arrivèrent devant le vieux Grégoire. Il ne s'attendait pas à un vieux monsieur, vu le nom de l'auberge, mais plutôt à une jeune demoiselle à la vingtaine au style vestimentaire d'Hisoka. Pardon ? C'est impossible d'avoir le même style vestimentaire qu'Hisoka ? Sisi. Car derrière le vieux monsieur se trouvait une jeune demoiselle, qui correspondait totalement à sa description imaginaire. Excepté pour les cheveux, car ceux de la demoiselle étaient blancs, un beau blanc cassé, contrairement à Grégoire, qui les avaient bien gris. Enfin, le trio emporta le vieux monsieur, pour parler dans un coin, laissant les deux voyageurs devant la demoiselle.

- Moi c'est Katherine ! Et vous ?